Les Dialogues Interdisciplinaires du Cepremap – Pourquoi la transition démographique est-elle plus lente que prévu en Afrique ?

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 Les “Dialogues Interdisciplinaires” du Cepremap

Webinaire

Pourquoi la transition démographique est-elle plus lente que prévu en Afrique ?

Le 23 septembre 2021 de 17h à 18h30

Lien de connexion : https://zoom.us/j/91360475588?pwd=bGYzdXRJMXFMdzBQUGUxdCt6VTJ5QT09

Languages : English and French, with simultaneous translation, thanks to the contribution of the Economic Research Forum

Why is the demographic transition slower than expected in Africa?

Fertility has not declined in many African countries in line with development, as experienced in other parts of the world. There are however large variations around the continental averages.  In SSA, average total fertility rates (TFR) remain large at around 4.7. In some East African countries they have fallen faster. In North-African countries, there are signs of a slow-down in the pace of fertility decline, and in Egypt and Algeria, TFRs are on the rise again. Different drivers could be at play: cultural, economic, or linked to the availability of family planning tools. By bringing together specialists from different social sciences, the webinar intends to open a debate on the obstacles to fertility decline in Africa, and whether economic or cultural drivers dominate in undermining family planning efforts.

Chair: Sylvie Lambert

John Casterline (Ohio State University, Sociology): “Motives vs. Means:  Fertility Desires and Contraception in SSA fertility declines”

Caroline Krafft (St. Catherine University, Economics): “Economic drivers of the rise of fertility in Egypt”

Aissa Diarra (LASDEL – Laboratoire d’études et recherches sur les dynamiques sociales et le développement local, Anthropology): « Cultural factors undermining fertility decline in SSA »

Pourquoi la transition démographique est-elle plus lente que prévu en Afrique ?

Dans de nombreux pays africains, la fécondité n’a pas diminué au rythme du développement, comme cela a été le cas dans d’autres régions du monde. Il existe cependant de grandes variations autour des moyennes continentales.  En Afrique subsaharienne, les indices synthétique de fécondité ( ISF) moyens restent élevés, autour de 4,7. Dans certains pays d’Afrique de l’Est, ils ont diminué plus rapidement. Dans les pays d’Afrique du Nord, on observe des signes de ralentissement du rythme de la baisse de la fécondité, et en Égypte et en Algérie, les ISF sont de nouveau en hausse. Différents facteurs peuvent être en jeu : culturels, économiques, ou liés à la disponibilité des outils de planification familiale. En réunissant des spécialistes de différentes sciences sociales, le webinaire entend ouvrir un débat sur les obstacles à la baisse de la fécondité en Afrique, et sur la question de savoir si les facteurs économiques ou culturels dominent pour saper les efforts de planification familiale.

Présidence : Sylvie Lambert

John Casterline (Ohio State University, Sociologie) :  » Motivations vs. moyens :  Désirs de fécondité et contraception dans la baisse de la fécondité en ASS  »

Caroline Krafft (Université Sainte-Catherine, économie) : « Les moteurs économiques de la hausse de la fécondité en Egypte ».

Aissa Diarra (LASDEL – Laboratoire d’études et recherches sur les dynamiques sociales et le développement local, Anthropologie) :  » Les facteurs culturels qui limitent la baisse de la fécondité en ASS « .