La Polarisation de l’emploi en France, ce qui s’est aggravé depuis la crise de 2008

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La presse en parle

Entretien avec Adrien de Tricornot sur Xerfi Canal, 22 mai 2019
« La Fin de la grande classe moyenne », par Jérôme Fourquet, Fondation Jean Jaurès, 16 mai 2019
« Le Massacre des classes moyennes », par Marc Sannat, Économie matin, 26 avril 2019
« La crise des Gilets jaunes ou les défis d’une société duale », par Florent Ly-Machabert, Contrepoints, 26 avril 2019
« Comment les emplois des classes moyennes disparaissent », par Marc Vignaud, Le Point, 24 avril 2019
« La destruction des emplois de la classe moyenne s’est accélérée depuis la crise », par Guillaume de Calignon, Les Échos, 23 avril 2019
« Depuis la crise de 2008, la destruction des emplois de la classe moyenne s’accélère », par Wladimir Garcin-Berson, Le Figaro, 23 avril 2019
« Pourquoi et comment sauver les classes moyennes », par Jean-Marc Vittori, Les Échos, 16 avril 2019

France Stratégie a consacré une Note d’Analyse (Jolly, C. et Dherbécourt, C. « Polarisation du marché du travail : Y a-t-il davantage d’emplois peu qualifiés ? », France Stratégie, Note d’analyse, déc. 2020 n° 98) à ce sujet. Les auteurs de l’Opuscule ont publié début mars 2021 une réponse à cette note expliquant en quoi l’analyse de France Stratégie vient confirmer leurs conclusions.

Résumé

La France a subi un changement structurel rapide au cours des trois dernières décennies. Elle n’est plus seulement spécialisée dans quelques domaines du secteur manufacturier mais s’est tournée vers celui des services : recherche et développement, activités de commerce ou du secteur financier. Le marché du travail, en accroissant la proportion des emplois à bas et haut salaire au détriment des emplois intermédiaires, s’est fortement polarisé – et la crise de 2008 a exacerbé ce phénomène, probablement lié à l’essor des nouvelles technologies et à l’élargissement de la mondialisation.
Vecteur d’inégalités salariales, la polarisation de l’emploi ravive aussi les tensions sociales et les passions politiques. Pour autant, les effets négatifs de ces changements majeurs ne sont pas inévitables. A. Reshef et F. Toubal ouvrent ici des pistes de réflexion originales sur le devenir de l’emploi en France. Et proposent des politiques publiques d’ajustement et de formation qu’il faudrait adopter pour que les gains engendrés par le progrès économique soient mieux répartis.