L’Institut a pour objectif d’analyser et d’évaluer quantitativement les politiques macroéconomiques et internationales, en s’appuyant sur les méthodologies les plus récentes issues de la recherche économique.
Les travaux porteront sur des thèmes au cœur de l’actualité. Ils analyseront l’impact des politiques sur les principaux agrégats macroéconomiques tels que le PIB, l’emploi, l’inflation et la dette publique, mais aussi, et dans un cadre cohérent, sur les inégalités. Ils étudieront les impacts en termes d’intégration ou de fragmentation de l’économie mondiale à un niveau fin, en tenant compte de la réorientation des échanges entre les pays, les régions d’un pays, et entre les biens et les services. Ils prendront en compte les questions environnementales (climat, pollution, utilisation des sols, biodiversité, etc.) qui sont à la fois une contrainte et un objectif des politiques macroéconomiques et internationales.
Une méthodologie à la frontière de la recherche
L’i-MIP privilégie la modélisation des comportements des ménages et des entreprises, en prenant en compte toutes les dimensions de la complexité de leurs réactions aux politiques économiques et des interactions entre marchés et économies nationales.
Mobiliser les outils développés à la frontière de la recherche économique au service de la politique économique est un défi. Les agents économiques ne se contentent pas de réagir mécaniquement aux politiques économiques : ils adaptent leurs comportements en fonction des changements induits par ces politiques. Les entreprises sont liées par des réseaux d’affaires, au sein desquels les chocs et les effets des politiques se propagent, au niveau national et international.
L’autre dimension fondamentale des approches retenues par l’i-MIP est la prise en compte des situations hétérogènes des agents économiques : différences de revenu, de patrimoine ou de consommation entre ménages, écarts de productivité entre entreprises ou secteurs, divergences géographiques entre régions et entre pays… Placer cette hétérogénéité au cœur de la modélisation permet de proposer une évaluation plus riche et plus intégrée des politiques économiques en fonction des ménages, entreprises ou secteurs que ces politiques affectent directement ou indirectement.
Des ambitions affirmées au service du débat économique
L’i-MIP contribue au débat économique par le biais de rapports destinés aux organisations publiques nationales et internationales. Il publie ses travaux et résultats dans des formats adaptés à un large public (notes et rapports) et via les réseaux sociaux et les médias (notes de synthèse). Les méthodes et résultats sont par ailleurs validés par des publications dans des revues scientifiques internationales.
L’ambition scientifique de l’i-MIP, éclairer les choix et objectiver les nécessaires arbitrages entre objectifs légitimes, va de pair avec une indépendance totale et une analyse non partisane et rigoureuse des questions macroéconomiques et internationales accordant une place centrale aux questions environnementales.
Jean-Olivier Hairault, Directeur de Paris School of Economics : « Après le développement réussi de l’Institut des politiques publiques (IPP), spécialisé dans les politiques publiques dans leurs dimensions microéconomiques, PSE se devait d’élargir son champ d’expertise aux politiques macroéconomiques et internationales, et de contribuer ainsi activement aux réflexions en cours sur notre modèle de croissance et son optimalité. L’i-MIP, créé en collaboration avec le CEPREMAP, poursuivra cet objectif en mobilisant les développements méthodologiques les plus récents de la recherche universitaire ».
Claudia Senik, Directrice du CEPREMAP : « En tant que directrice du CEPREMAP, je suis fière de cette nouvelle étape que représente la création de l’i-MIP, fruit d’une collaboration avec Paris School of Economics. Le CEPREMAP a toujours eu pour mission d’établir une interface efficace entre la recherche académique et les décideurs publics. Avec l’i-MIP, nous renforçons cette ambition en développant des outils à la frontière de la recherche pour analyser avec précision l’impact des politiques macroéconomiques et du commerce international. Cette approche, qui prend en compte l’hétérogénéité des agents économiques et leurs interactions, et intègre pleinement les enjeux environnementaux, s’inscrit pleinement dans la tradition du CEPREMAP : éclairer les choix de politique économique par une analyse rigoureuse et indépendante ».
Partenaires
Le CEPREMAP est, depuis le 1er janvier 2005, le CEntre Pour la Recherche EconoMi que et ses APplications. Il est placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. La mission prévue dans ses statuts est d’assurer une interface entre le monde académique et les décideurs publics.
Ses priorités sont définies en collaboration avec ses partenaires institutionnels : la Banque de France, le CNRS, France Stratégie, la Direction générale du Trésor, l’École normale supérieure – PSL, l’Insee, l’Agence française de développement, le Conseil d’analyse économique, le ministère chargé du Travail (Dares), le ministère chargé de l’Environnement (ADEME), le ministère chargé de la Santé (Drees) et la Direction générale de la recherche et de l’innovation du ministère de la Recherche.
Plus d’informations : https://www.cepremap.fr
Contact presse : Eugénie Fernandes — eugenie.fernandes@cepremap/org
Paris School of Economics est un centre de recherche et de formation en économie au niveau des meilleures institutions mondiales, au premier rang des départements d’économie en Europe et dans les cinq premiers dans le monde selon le classement RePEc.
PSE couvre un large éventail thématique et intervient dans la majorité des domaines de la science économique. PSE a aussi pour mission de renforcer le dialogue entre la recherche académique et les entreprises privées ou publiques dans le cadre de son programme partenarial par l’intermédiaire de chaires de recherche. PSE rassemble une communauté de près de 135 chercheurs et 166 doctorants.
Plus d’informations : https://www.parisschoolofeconomics.eu
Contact presse : Samuel Chich — samuel.chich@psemail.eu