Vers une retraite heureuse

Note
Observatoire du bien-ĂȘtre

En partenariat avec la Chaire TDTE, nous examinons pour la seconde fois le bien-ĂȘtre des adhĂ©rents de l’UMR autour de l’ñge de la retraite. Contrairement Ă  ce que nous observons pour la moyenne des Français passant Ă  la retraire, le niveau de bien-ĂȘtre subjectif chez ces adhĂ©rents est plus Ă©levĂ© chez les jeunes retraitĂ©s que chez les actifs seniors. Cette diffĂ©rence est particuliĂšrement marquĂ©e entre enseignants en fin de carriĂšre et jeunes retraitĂ©s de l’enseignement. Si les circonstances matĂ©rielles du dĂ©part Ă  la retraite des professeurs jouent un rĂŽle, l’ampleur des rĂ©sultats suggĂšre que les enseignants en fin de carriĂšre n’échappent pas au mal-ĂȘtre professionnel documentĂ© chez leurs collĂšgues plus jeunes – leur niveau Ă©levĂ© de dĂ©fiance envers leur ministĂšre de tutelle venant corroborer cette explication. Le recul de l’ñge de dĂ©part Ă  la retraite, qui concerne une partie de la classe d’ñge, vient Ă©galement peser sur le bien-ĂȘtre des actifs seniors, y compris hors de l’enseignement. Pour autant, le passage Ă  la retraite mĂ©rite d’ĂȘtre accompagnĂ©, en particulier pour favoriser la participation Ă  des activitĂ©s socialisĂ©es – associatives, sportives, bĂ©nĂ©voles – dont cette vague vient confirmer la contribution au bien-ĂȘtre des retraitĂ©s.

Louis Margolis, PSE et Observatoire du Bien-ĂȘtre du Cepremap

Mathieu Perona, Observatoire du Bien-ĂȘtre du Cepremap

Publié le 05 Décembre 2025

Nous remercions l’UMR et la Chaire Transition DĂ©mographiques, Transitions Économiques pour leur collaboration sur ce projet. Cette Note reprend les grandes lignes de notre contribution au rapport complet : Villemeur, A., Perona, M., Genna, K., Margolis, L. et Delboca, V., 2024, Vers une retraite heureuse, Paris https://umr-retraite.fr/mieux-connaitre-lumr/lumr-vous-informe/etude-vers-une-retraite-heureuse-proposee-par-lumr.html.

Introduction

En 2021, nous avons Ă©tĂ© sollicitĂ©s par l’UMR1 et la Chaire TDTE2 afin de mener ensemble une enquĂȘte sur les sociĂ©taires de l’UMR de part et d’autre de l’ñge de la retraite. L’enjeu est de comprendre les facteurs d’un passage rĂ©ussi Ă  la retraite, avec une attention particuliĂšre au rĂŽle des activitĂ©s socialisĂ©s – vie associative, bĂ©nĂ©volat – et Ă  la prĂ©paration financiĂšre. La premiĂšre vague mettait en Ă©vidence une satisfaction et un sentiment de sens plus Ă©levĂ© chez les jeunes retraitĂ©s engagĂ©s dans des activitĂ©s socialisĂ©es, sur un Ă©chantillon composĂ© Ă  prĂšs de 80 % d’enseignants et d’anciens enseignants3. La seconde vague de l’enquĂȘte, rĂ©alisĂ©e en mars et avril 2024, vient donner un nouvel Ă©clairage Ă  ces questions.

À propos de l’enquĂȘte

Les invitations Ă  rĂ©pondre ont Ă©tĂ© envoyĂ©es par l’UMR Ă  un Ă©chantillon stratifiĂ© par Ăąge des adhĂ©rents COREM (complĂ©mentaire retraite Ă  points), sur des tranches d’ñges comprises entre 55 et 75 ans. Nous avions eu 4 566 rĂ©ponses, pour moitiĂ© des enseignants ou anciens enseignants. Du fait de sa composition socio-dĂ©mographique, il s’agit d’une population prĂ©sentant un bien-ĂȘtre subjectif en moyenne supĂ©rieur Ă  celui du reste de sa gĂ©nĂ©ration. Une description plus dĂ©taillĂ©e de l’échantillon est prĂ©sentĂ©e dans le rapport rĂ©digĂ© conjointement avec la Chaire TDTE.

Un passage heureux Ă  la retraite

Contrairement Ă  ce que nous observons sur l’ensemble de la population4, les retraitĂ©s de l’échantillon sont assez nettement plus heureux que les actifs seniors – et ce sur la plupart de nos mĂ©triques de bien-ĂȘtre subjectif (Figure 1).

Chez les enseignants, dont les pensions de retraite sont en gĂ©nĂ©ral assez proches de leurs salaires5, l’effet sur le revenu du passage Ă  la retraite est structurellement faible – et de fait, les retraitĂ©s de l’échantillon sont plus satisfaits de leur niveau de vie que les actifs. On observe toutefois aussi cet Ă©cart chez les non-enseignants de l’échantillon.

La possibilitĂ© de comparer, parmi les seniors actifs, enseignants et non-enseignants dans cet Ă©chantillon fait apparaĂźtre une satisfaction moindre des enseignants sur plusieurs dimensions-clef : la satisfaction en gĂ©nĂ©ral, le sentiment de dĂ©pression, la satisfaction Ă  l’égard de leur travail et l’équilibre des temps de vie. Cette conjonction de dimensions pointe selon nous fortement vers un mal-ĂȘtre liĂ© Ă  leur exercice professionnel. Deux exceptions notables sont le sentiment que ce qu’on fait dans la vie a un sens, qui constitue aussi un marqueur professionnel fort, et la confiance interpersonnelle. Inversement, les jeunes retraitĂ©s de l’enseignement sont souvent plus satisfaits que les jeunes retraitĂ©s venant d’autres secteurs.

Il faut probablement souligner que si les enseignants retraitĂ©s sont un peu plus optimistes que les autres groupes (et que les Français en gĂ©nĂ©ral) quant aux perspectives de la prochaine gĂ©nĂ©ration en France, ce n’est pas le cas des enseignants en fin de carriĂšre. Or, cet indicateur entretient une relation assez directe avec le mĂ©tier lui-mĂȘme : comment former sereinement cette prochaine gĂ©nĂ©ration quand on estime que son propre avenir est trĂšs sombre ?

Une dégradation chez les enseignants seniors

L’échantillon de 2021 Ă©tant composĂ© Ă  80 % d’enseignants, la comparaison entre les deux vagues ne peut se faire qu’au sein de ce groupe. Et il apparaĂźt, malgrĂ© l’ombre du Covid-19 en 2021, que le bien-ĂȘtre des enseignants seniors s’est dĂ©gradĂ© au cours des trois derniĂšres annĂ©es par rapport aux jeunes retraitĂ©s de l’enseignement (Figure ). L’écart en faveur des jeunes retraitĂ©s s’accroĂźt dans pratiquement toutes les dimensions oĂč il Ă©tait prĂ©sent en 2021, et celui en faveur des actifs se rĂ©duit ou disparaĂźt. C’est particuliĂšrement le cas concernant le sentiment que ce qu’on fait Ă  du sens, ainsi que la satisfaction Ă  l’égard de ce qu’on va vivre dans les prochaines annĂ©es.

Cette dĂ©gradation vient renforcer les constats du BaromĂštre du bien-ĂȘtre du MinistĂšre de l’Éducation Nationale6, qui documentent un mal-ĂȘtre gĂ©nĂ©ral dans la profession. Nous montrons ici que mĂȘme les enseignants en fin de carriĂšre, donc bĂ©nĂ©ficiant a priori, grĂące Ă  leur anciennetĂ©, des conditions d’exercice les plus favorables, voient leur bien-ĂȘtre se dĂ©grader, et particuliĂšrement dans les dimensions ayant trait Ă  leur activitĂ© professionnelle.

Une confiance entamée

Ainsi que nous l’avons soulignĂ© plus haut, les enseignants constituent un groupe social caractĂ©risĂ© par un degrĂ© Ă©levĂ© de confiance interpersonnelle en gĂ©nĂ©ral. À l’influence du niveau de diplĂŽme7 viennent probablement s’ajouter les valeurs d’un mĂ©tier tournĂ© vers les autres et la prochaine gĂ©nĂ©ration, et avec un collectif professionnel fort8.

Cependant, cette enquĂȘte met en lumiĂšre un niveau Ă©levĂ© de dĂ©fiance envers leur MinistĂšre de tutelle, Ă  3 sur une Ă©chelle de 0 Ă  10, contre 4/10 pour les rĂ©pondants dĂ©pendant d’un autre MinistĂšre, ainsi qu’envers le gouvernement (Figure 3).

MalgrĂ© la diffĂ©rence d’ñge relativement faible, cette dĂ©fiance institutionnelle est nettement plus marquĂ©e chez les enseignants en fin de carriĂšre que chez les jeunes retraitĂ©s de l’enseignement, avec un point d’écart sur la confiance accordĂ©e au MinistĂšre ainsi que celle accordĂ©e Ă  la PrĂ©sidence de la RĂ©publique et au Gouvernement.

La similaritĂ© des profils entre enseignants en fin de carriĂšre et jeunes retraitĂ©s de l’enseignement suggĂšre que cette diffĂ©rence ne procĂšde pas d’un positionnement politique trĂšs diffĂ©rent, mais plus probablement de l’expĂ©rience de trois annĂ©es professionnellement difficiles pour les professeurs, qui subissent encore le contrecoup des gĂ©nĂ©rations Covid, de l’impact de rĂ©formes qui perturbent profondĂ©ment l’organisation des Ă©tablissements (au lycĂ©e en particulier), et d’un manque de plus en plus criant de moyens. De fait, ce dĂ©clin de la confiance envers le MinistĂšre est Ă©galement visible dans le temps, perdant un demi-point parmi les enseignants en fin de carriĂšre entre la vague de 2021 et celle de 2024.

Le poids de la réforme des retraites

Le relĂšvement de l’ñge lĂ©gal du dĂ©part Ă  la retraite par la rĂ©forme de 2023 traverse notre Ă©chantillon de seniors actifs : les moins de 63 ans au moment de l’enquĂȘte sont concernĂ©s, alors que leurs aĂźnĂ©s y Ă©chappent. Les rĂ©pondants Ă  notre enquĂȘte en sont conscients : la trĂšs grande majoritĂ© sait si elle affectĂ©e par la rĂ©forme ou non. Nous constatons dans le mĂȘme temps que les personnes qui se savent concernĂ©es dĂ©clarent un niveau de bien-ĂȘtre infĂ©rieur sur la quasi-totalitĂ© de nos dimensions – en fait, seules les relations avec les proches sont similaires (Figure 4).

Il est difficile de mettre un dĂ©ficit de bien-ĂȘtre aussi systĂ©matique sur le compte de la seule diffĂ©rence d’ñge entre les deux groupes, diffĂ©rence d’ailleurs limitĂ©e (59 ans pour les personnes concernĂ©es et 64 ans pour celles qui ne le sont pas9). En effet, nous savons qu’en population gĂ©nĂ©rale, l’effet de l’ñge sur les aspects du bien-ĂȘtre diffĂšre selon les aspects10 : nous devrions donc observer des diffĂ©rences tantĂŽt en faveur d’un groupe, tantĂŽt en faveur d’un autre. Par ailleurs, l’ampleur mĂȘme de l’écart, souvent proche de 0,5 points, est quatre Ă  cinq fois plus important que celui entre ces classes d’ñges en gĂ©nĂ©ral.

Il est donc trĂšs probable que le relĂšvement de l’ñge de la retraite a un en effet dĂ©lĂ©tĂšre marquĂ© sur le bien-ĂȘtre des personnes concernĂ©es dans l’échantillon.

Un effet protecteur des activités socialisées

L’isolement imposĂ© par l’épidĂ©mie de Covid-19 avait mis un coup d’arrĂȘt Ă  de nombreuses activitĂ©s socialisĂ©es (clubs, associations, bĂ©nĂ©volat, etc.). Chez les adhĂ©rents de l’UMR, ces activitĂ©s occupent une place importante : 68 % d’entre eux participent Ă  une telle activitĂ© au moins quelques fois par an (75 % chez les enseignants), contre 35 % dans l’ensemble des Français de leur classe d’ñge dans l’enquĂȘte SHARE11.

En 2024, la participation rĂ©guliĂšre Ă  ces activitĂ©s s’est redressĂ©e par rapport Ă  2021 : 44 % des retraitĂ©s et 27 % des actifs de l’échantillon prennent part chaque semaine ou presque Ă  une activitĂ© de ce type – une part stable pour les actifs, mais en progression de 4 points pour les retraitĂ©s.

Sur la vague de 2021, nous avions relevĂ© que les retraitĂ©s prenant rĂ©guliĂšrement part Ă  une activitĂ© socialisĂ©e dĂ©claraient un niveau de satisfaction plus Ă©levĂ© que celle de leurs pairs n’y prenant pas part, et, de mĂȘme, les personnes exerçant une activitĂ© bĂ©nĂ©vole aprĂšs leur retraite dĂ©claraient un sentiment de sens de leur vie plus Ă©levĂ©. Dans la mesure oĂč nous ne suivons pas les mĂȘmes personnes avant et aprĂšs la retraite, nous ne pouvons pas mettre en Ă©vidence de maniĂšre causale que c’est bien la participation Ă  ces activitĂ©s qui entraĂźne un effet bĂ©nĂ©fique. Toutefois, l’association entre cette participation et un niveau plus Ă©levĂ© dans pratiquement chacun de nos aspects du bien-ĂȘtre chez les retraites (et nettement moins pour les actifs) suggĂšre Ă  tout le moins une contribution positive des activitĂ©s socialisĂ©es aprĂšs la retraite (Figure 5).

Il s’agit lĂ  d’un constat encourageant : contrairement Ă  ce que nous avions pu voir dans l’enquĂȘte de 2021, probablement Ă  cause du contexte sanitaire, l’augmentation sensible de la participation Ă  des activitĂ©s socialisĂ©s au moment de la retraite (de 29 % trois ans avant la retraite Ă  44 % trois ans aprĂšs pour une frĂ©quence hebdomadaire) semble se maintenir dans le temps. Toutefois, la marge de progression est considĂ©rable : plus d’un rĂ©pondant sur deux ne prend pas part Ă  des activitĂ©s socialisĂ©es, alors qu’une partie d’entre eux le feraient si une gamme d’activitĂ© plus large leur Ă©tait accessible (physiquement, gĂ©ographiquement ou financiĂšrement).

Les Ă©lĂ©ments d’un passage heureux Ă  la retraite

Nous entrons plus longuement dans les dĂ©tails de cette enquĂȘte dans le rapport rĂ©digĂ© conjointement avec la Chaire TDTE pour le compte de l’UMR. L’équipe de la Chaire y propose une analyse de la prĂ©valence de l’anxiĂ©tĂ© financiĂšre quant Ă  sa retraite, du niveau d’information et du type d’accompagnement dont voudraient disposer ou ont disposĂ© les rĂ©pondants. Elle met ainsi en Ă©vidence un effet protecteur d’une prĂ©paration active Ă  la dimension financiĂšre de la retraite.

Ainsi, l’échantillon d’adhĂ©rents de l’UMR que nous avons interrogĂ©s connaĂźt en moyenne une transition heureuse vers la retraite. Une partie des raisons de cet Ă©tat de fait sont positives, comme un taux Ă©levĂ© d’engagement dans les activitĂ©s socialisĂ©s, une prĂ©paration financiĂšre frĂ©quente Ă  un choc de niveau de vie qui, dans les mĂ©tiers de l’enseignement au moins, est limitĂ©. Une autre partie des raisons de l’écart entre seniors actifs et retraitĂ©s tient en revanche au mal-ĂȘtre dans les mĂ©tiers de l’enseignement, et aux consĂ©quences nĂ©gatives du recul de l’ñge de la retraite sur les gĂ©nĂ©rations concernĂ©es.

En termes d’action publique et privĂ©e, il apparaĂźt que mĂȘme chez un public diplĂŽmĂ©, l’information sur la prĂ©paration Ă  la retraite peut ĂȘtre amĂ©liorĂ©e. Certains dispositifs apprĂ©ciĂ©s, comme la retraite progressive, restent mal connus et probablement sous-utilisĂ©s. Du cĂŽtĂ© des activitĂ© socialisĂ©es, l’inclusions des seniors souffre probablement d’une trop forte compartimentalisation de nos reprĂ©sentations, par exemple dans le domaine du sport : aux jeunes le sport ludique et de performance, les seniors Ă©tant cantonnĂ©s dans des activitĂ©s d’entretien physique. Le monde du bĂ©nĂ©volat doit de mĂȘme faire Ă©voluer ses pratique, avec l’arrivĂ©e d’une gĂ©nĂ©ration de retraitĂ©s plus qualifiĂ©s, qui compte pouvoir utiliser ses compĂ©tences techniques au service d’une bonne cause, ce qui implique de ne pas les cantonner au rĂŽle de simple exĂ©cutants.

On voit ainsi comment favoriser une transition heureuse vers la retraite au travers d’une prĂ©paration et d’une promotion des activitĂ©s socialisĂ©es engage en fait des fonctionnements et reprĂ©sentations profondes de la sociĂ©tĂ© française.

Bibliographie

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Bergmann, M., Wagner, M. et Börsch-Supan, A., 2024, SHARE Wave 9 Methodology: From the SHARE Corona Survey 2 to the SHARE Main Wave 9 Interview, Munich https://share-eric.eu/fileadmin/user_upload/Methodology_Volumes/SHARE_Methodenband_WEB_Wave9.pdf.

Blanc, C., FlĂšche, S., Perona, M. et Senik, C., 2023, Satisfaction au travail des enseignants : un manque de valorisation monĂ©taire et sociale, Paris https://www.cepremap.fr/2023/09/satisfaction-au-travail-des-enseignants-un-manque-de-valorisation-monetaire-et-sociale/.

Bonsang, E., Garrouste, C. et Perdrix, E., 2020, Retirement and Well-Being, dans K. F. Zimmermann (Ă©d.), Handbook of Labor, Human Resources and Population Economics, Cham, p. 1‑14 https://doi.org/10.1007/978-3-319-57365-6_391-1 (consultĂ© le 23 septembre 2024).

Börsch-Supan, A., Brandt, M., Hunkler, C., Kneip, T., Korbmacher, J., Malter, F., Schaan, B., Stuck, S., Zuber, S., et on behalf of the SHARE Central Coordination Team, 2013, Data Resource Profile: The Survey of Health, Ageing and Retirement in Europe (SHARE), International Journal of Epidemiology, 42, p. 992‑1001 https://doi.org/10.1093/ije/dyt088 (consultĂ© le 21 fĂ©vrier 2024).

Margolis, L., 2024, Les retraitĂ©s sont-ils plus heureux que les actifs ?, Paris https://www.cepremap.fr/2024/04/note-de-lobservatoire-du-bien-etre-n2024-04-les-retraites-sont-ils-plus-heureux-que-les-actifs/.

PĂ©ron, M., Perona, M. et Senik, C., 2019, Note de l’Observatoire du Bien-ĂȘtre n°2019-07 : Le Passage Ă  la retraite https://www.cepremap.fr/2019/09/note-de-lobservatoire-du-bien-etre-n2019-07-le-passage-a-la-retraite/.

Perona, M., d’Albis, H. et Senik, C., 2023, Les Ăąges du bien-ĂȘtre, Paris https://www.cepremap.fr/2023/11/note-de-lobservatoire-du-bien-etre-n2023-14-les-ages-du-bien-etre/.

Perona, M. et Senik, C. (Ă©d.), 2021, Le Bien-ĂȘtre en France : Rapport 2020, Paris https://www.cepremap.fr/publications/le-bien-etre-en-france-rapport-2020/.

RadĂ©, É., 2024, Bien-ĂȘtre au travail des personnels de l’Éducation nationale : des rĂ©sultats stables en 2023, Paris https://www.education.gouv.fr/bien-etre-au-travail-des-personnels-de-l-education-nationale-des-resultats-stables-en-2023-380559.

Soulat, L., 2024, L’effet du passage Ă  la retraite sur le bien-ĂȘtre des Français, Paris https://politiques-sociales.caissedesdepots.fr/sites/default/files/QPS_LE_42_publication.pdf.

1

2La Chaire Transitions DĂ©mographiques, Transitions Économiques est une Ă©quipe de recherche spĂ©cialisĂ©e dans l’étude des effets Ă©conomiques de la dĂ©mographie, au sein de l’Institut Louis Bachelier

3Perona et Senik, 2021, p. 109-116.

4Voir Péron et al., 2019, Margolis, 2024 et Soulat, 2024 pour le cas français. Pour une perspective plus large, voir Bonsang et al., 2020.

5La plupart des fonctionnaires de l’enseignement perçoivent une part significative de leur rĂ©munĂ©ration sous forme de primes, qui ne sont pas intĂ©gralement prises en compte pour le calcul des retraites. Chez les enseignants, les primes reprĂ©sentent une part beaucoup plus faible des rĂ©munĂ©rations. Par ailleurs, l’échantillon est composĂ© d’adhĂ©rents Ă  une complĂ©mentaire retraite, qui contribue Ă  augmenter les revenus des retraitĂ©s.

6Radé, 2024

7Beasley et al., 2018

8Blanc et al., 2023

9L’entrĂ©e dans la carriĂšre de professeur pouvant se faire relativement tard (agrĂ©gĂ©s par concours externe, par exemple), l’ñge lĂ©gal de dĂ©part peut ne pas ĂȘtre la contrainte principale pour qui veut une pension Ă  taux plein. C’est par exemple le cas pour les femmes qui ont pris de longues pĂ©riodes d’activitĂ© rĂ©duire suite Ă  une naissance. Ces cas rĂ©duisent l’ñge moyen des personnes non concernĂ©es.

10Perona et al., 2023

11Bergmann et al., 2024 ; Börsch-Supan et al., 2013 pour les donnĂ©es, calculs de l’Observatoire du Bien-ĂȘtre.

  1. L’Union Mutualiste Retraite est une sociĂ©tĂ© Ă  mission, filiale du Groupe VYV, spĂ©cialiste de l’épargne retraite.
  2. La Chaire Transitions DĂ©mographiques, Transitions Économiques est une Ă©quipe de recherche spĂ©cialisĂ©e dans l’étude des effets Ă©conomiques de la dĂ©mographie, au sein de l’Institut Louis Bachelier.
  3. Perona et Senik, 2021, p. 109-116.
  4. Voir Péron et al., 2019, Margolis, 2024 et Soulat, 2024 pour le cas français. Pour une perspective plus large, voir Bonsang et al., 2020.
  5. La plupart des fonctionnaires de l’enseignement perçoivent une part significative de leur rĂ©munĂ©ration sous forme de primes, qui ne sont pas intĂ©gralement prises en compte pour le calcul des retraites. Chez les enseignants, les primes reprĂ©sentent une part beaucoup plus faible des rĂ©munĂ©rations. Par ailleurs, l’échantillon est composĂ© d’adhĂ©rents Ă  une complĂ©mentaire retraite, qui contribue Ă  augmenter les revenus des retraitĂ©s.
  6. Radé, 2024

  7. Beasley et al., 2018
  8. Blanc et al., 2023
  9. L’entrĂ©e dans la carriĂšre de professeur pouvant se faire relativement tard (agrĂ©gĂ©s par concours externe, par exemple), l’ñge lĂ©gal de dĂ©part peut ne pas ĂȘtre la contrainte principale pour qui veut une pension Ă  taux plein. C’est par exemple le cas pour les femmes qui ont pris de longues pĂ©riodes d’activitĂ© rĂ©duire suite Ă  une naissance. Ces cas rĂ©duisent l’ñge moyen des personnes non concernĂ©es.
  10. Perona et al., 2023
  11. Bergmann et al., 2024 ; Börsch-Supan et al., 2013 pour les donnĂ©es, calculs de l’Observatoire du Bien-ĂȘtre.