Note de l’Observatoire du Bien-être n°2024-08 : Je ne regrette rien – le bien-être en classe préparatoire aux Grandes écoles

Cette note résume notre rapport sur le bien-être des étudiants en classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE). Il s’agit d’une enquête réalisée fin 2023 par l’APLCPGE auprès des étudiants en deuxième année de CPGE. Il s’avère que l’expérience de la classe préparatoire se révèle très positive pour la grande majorité des élèves. Rapport à la scolarité, relations au sein de l’établissement et ressenti en classe sont jugés très favorablement. Au-delà de ce résultat général, nous relevons des différences entre voies et filières, entre filles et garçons, et en fonction du statut de boursier.

Louis Margolis, Cepremap

Publié le 24 Juin 2024

Introduction

En fin d’année 2023, l’Association des Proviseurs des Lycées à Classes Préparatoires aux Grandes Écoles (APLCPGE) a fait circuler le pilote d’une enquête auprès de l’ensemble des étudiants en CPGE1. Le but de cette enquête était de mieux comprendre la qualité de vie et de travail des étudiants en classes préparatoires.

La question du bien-être dans la population estudiantine n’est pas nouvelle. Des travaux de recherche s’intéressent, notamment depuis les années 2010, au bien-être et la santé mentale des étudiants dans leurs études supérieures (voir Hernández-Torrano et al. 2020 pour une revue de la littérature). Ces études démontrent, en utilisant des données et des enquêtes auprès d’étudiants dans différents pays, que le bien-être des étudiants joue un rôle important pour leur succès académique (Kaya et Erdem, 2021 ; Yu et al., 2018 ; du Toit et al., 2022), entre autres. Certaines populations spécifiques d’étudiants du supérieur ont été étudiées, telles que les undergraduates, ou étudiants de licence (Bewick et al., 2010 ; Stamp et al., 2015 ; Denovan et Macaskill, 2017 ; Cobo‐Rendónet al., 2020), ou les doctorants (Schmidt et Hansson, 2018), mais dans des systèmes universitaires différents du système français.

Cependant, les étudiants en CPGE se distinguent des autres populations étudiantes par le fait qu’ils préparent un ou plusieurs concours plutôt qu’un examen menant à un diplôme (car les classes préparatoires sont souvent non diplômantes).

En France, il n’existe à notre connaissance pas de dispositif systématique d’études sur le bien-être des étudiants, à l’exception de l’enquête nationale sur les conditions de vie des étudiants (CdV), organisée de façon triennale depuis 1994 par l’Observatoire de la Vie Étudiante (OVE), et qui comporte une seule question, à savoir, si les étudiants sont satisfaits, de manière générale, de leurs études.

La base de données récoltée par l’APLCPGE est donc assez innovante, et couvre de manière assez représentative environ 10% des étudiants de deuxième année de classe préparatoire inscrits dans des lycées publics. Si les questions posées dans le pilote de cette enquête ne ressemblent pas entièrement aux questions classiques de bien-être qu’on trouve normalement dans les enquêtes de ce type, elles sont plus adaptées à la population étudiante en CPGE.

L’Observatoire du Bien-Être du CEPREMAP a été sollicité pour analyser les résultats de cette première enquête. Sans s’étendre ici sur les moyens de collecte ni la composition de l’échantillon, notons simplement que les filles sont légèrement surreprésentées par rapport à la moyenne nationale, et que les étudiants en filière économique sont sous-représentés2.

Le constat est que les étudiants en CPGE sont en général très satisfaits de leur scolarité, bien qu’ils signalent un niveau de stress élevé et qu’une bonne part d’entre eux ait déjà pensé à abandonner. Ceux qui témoignent d’un bon rapport à la scolarité et d’une bonne qualité des relations au sein de la classe et au sein de l’établissement sont moins tentés d’arrêter et referaient le même choix s’il était à refaire. Enfin, les filles et les boursiers font souvent état d’une moins bonne expérience de la classe préparatoire.

Un ressenti généralement positif

Examinons d’abord le niveau de satisfaction par rapport aux études, seul domaine où nous disposons d’un point de comparaison avec le reste de la population étudiante en France. Les données récoltées par l’OVE révèlent qu’en 2023, les étudiants en CPGE sont, peut-être de manière surprenante, les plus satisfaits de leurs études : 78% d’entre eux déclarent être « satisfait ou très satisfait », bien au-dessus de la moyenne d’ensemble de 64% (cf. Figure 1).

Les étudiants en CPGE sont également les moins nombreux à se déclarer pas ou peu satisfait, avec 6% de répondants choisissant ces options. À titre de comparaison, environ 14% des étudiants en milieu universitaire ne sont pas satisfaits de leurs études, et seuls 62% le sont. Les sections de techniciens supérieurs (STS) affichent des taux de satisfaction encore plus faibles.

Ainsi, lorsqu’on demande aux étudiants en CPGE : « Si vous pouviez refaire un choix d’orientation avec votre expérience de cette année (ou de ces années pour les 2ème année), referiez-vous le choix d’une formation en CPGE ? », plus de 88% d’entre eux répondent « Oui » (figure 2).

Plus de 75% des répondants au sein de chaque filière et chaque sexe répond « Oui » à cette question, et ce indépendamment de leur positionnement dans la classe3. Les garçons en filière économique et les filles en filière littéraire sont les plus convaincus qu’ils ont fait le bon choix, avec plus de 92% de « Oui ». Les garçons en filière scientifique ou littéraire sont 88-89% à affirmer qu’ils referaient ce choix si l’occasion se présentait, et la proportion est de 85-86% chez les filles en filières économiques et scientifiques. Les élèves justifient leur réponse à l’occasion d’une question ouverte en évoquant une expérience « enrichissante », un « épanouissement personnel », ou « une formation qui me convient ».

L’analyse économétrique des réponses à cette question conduit à plusieurs résultats : les garçons se disent plus convaincus de refaire une CPGE que les
filles, et les élèves en filières littéraires
plus que les autres. Les boursiers feraient moins le choix de refaire une classe préparatoire que les non-boursiers, et il n’y a pas de différence significative entre redoublants (en deuxième année cube, 5/2) et le reste (deuxième année carré, 3/2).

Même s’il y a certainement un biais de collecte lié au fait d’interroger les étudiants qui ont choisi de continuer dans leur voie après leur première année (les plus malheureux peuvent toujours partir et changer d’orientation en cours ou fin de première année), ces premiers résultats sont très encourageants.

Et le stress ?

Le bien-être en classe préparatoire ne se résume pas exclusivement à la volonté théorique de refaire le même choix. Qu’en est-il de certaines dimensions plus tangibles, comme le niveau de stress ou la volonté d’abandonner ?

La classe préparatoire est réputée être un lieu de stress élevé, et les réponses à l’enquête confirment ce constat : la plupart des étudiants ont ressenti ou ressentent du stress de manière modérée (25%), importante (39%) ou très importante (25%). Si une partie des élèves affirme qu’ils étaient déjà stressés au lycée, plus de 80% affirment que leur niveau de stress actuel est plus élevé, et les filles sont nettement plus stressées que les garçons. Les raisons citées sont celles qu’on pourrait attendre : charge de travail, peur de non-passage en 2ème année ou d’échec aux concours, regard des enseignants, des proches, des camarades de classe… Ce sont donc principalement des raisons scolaires qui semblent être source de stress.

Ce stress aide-t-il les élèves à progresser, ou au contraire agit-il comme un frein dans leur formation ? Pour beaucoup d’élèves, le stress exerce les deux effets (couleur gris plus foncé sur la figure 4). Pour les moins stressés, il agit plutôt comme un facilitateur, mais le stress devient de moins en moins positif et de plus en plus un frein lorsque son niveau augmente. Ainsi, parmi les plus stressés, la moitié déclarent que le stress n’agit que comme un frein, et l’autre moitié qu’il agit à la fois comme frein et facilitateur.

Comment ce stress se traduit-il concrètement ? Si, comme nous l’avons déjà relevé, une grande majorité se verrait refaire le choix de la CPGE, environ 40% de l’échantillon affirme avoir déjà sérieusement pensé à abandonner la CPGE. Ceci concerne davantage les filles et les élèves boursiers.

Si aucun effet de filière ne se distingue dans la Figure 5, nous constatons tout de même que les catégories minoritaires au sein de leur filière (les filles en classe économique ou scientifique, les garçons en classe littéraire) sont celles qui ont le plus souvent pensé à abandonner. Ainsi, près de la moitié des filles de l’échantillon y ont déjà pensé, avec 13 points de pourcentage de plus que chez les garçons.

Filles et garçons en classe préparatoire

La composition des filières est très variable : 78,5% des garçons dans l’échantillon sont inscrits dans des filières scientifiques, contre 54,5% des filles, et au contraire 27,6% des filles sont dans une filière littéraire, contre moins de 8,5% chez les garçons. Dans la filière économique, l’écart entre sexes est moins prononcé, avec 17,9% de filles contre 13,1% de garçons.

On relève également des différences dans les choix de voies au sein d’une même filière. Les deux voies les plus investies par les filles, AL et BCPST, comptent entre 3,5 et 4 fois moins de garçons. Inversement, certaines voies très investies par les garçons comme la MPSI ou PTSI attirent près de 3 fois moins de filles que
de garçons. La classe PCSI est mieux équilibrée, tout comme les ECG (mais ces chiffres sont à prendre avec des pincettes et à comparer avec les compositions des voies à l’échelle nationale).

Or, on relève plusieurs différences entre filières. La plus importante concerne la perception du poids relatif de la compétition et de la coopération au sein de la classe. En filière économique, la compétition se fait plus sentir que dans les autres, mais de façon générale, c’est la coopération qui prédomine. C’est en filière scientifique que ce constat est le plus présent, les relations au sein de la classe y sont d’ailleurs mieux jugées que dans les autres filières. Cependant, c’est dans la filière littéraire, plus féminisée, que le rapport à l’apprentissage est le plus apprécié.

Les questions relatives au bien-être subjectif des élèves peuvent en effet être classées en trois groupes, pour lesquels nous construisons trois indicateurs4. Ces indicateurs sont généralement positifs en moyenne, mais nous en détaillons certains aspects.

Concernant la scolarité et l’apprentissage, plusieurs constats se font jour : l’indicateur est plus favorable pour les garçons que pour les filles, et moins élevé chez les scientifiques, ainsi que chez les élèves en 3/2 et les élèves boursiers. La différence entre les sexes disparaît toutefois dans la filière littéraire, où les filles sont majoritaires (voir Figure 6).

Coopération ou compétition ?

En ce qui concerne les relations au sein de la classe, comme nous le montrent les figures 7 et 8, les relations en CPGE semblent être davantage fondées sur la coopération que sur la compétition. Ce constat, qui va à l’encontre du ‘chacun pour soi’ généralement attendu en classe préparatoire, s’avère une réalité dans l’ensemble des filières, surtout en filière scientifique, et légèrement moins en filière économique.

Cette collaboration particulièrement forte dans les filières scientifiques est liée à une meilleure appréciation de la qualité des relations au sein de la classe dans son ensemble, d’où un indicateur particulièrement élevé dans la filière (voir Figure 9).

Enfin, en ce qui concerne le bien-être dans l’établissement (Figure 10), on ne constate plus d’écart entre filles et garçons. Les étudiants en filière économique et les boursiers se sentent moins bien dans l’établissement, toutes choses égales par ailleurs.

Notons que chacun de ces trois indicateurs est positivement corrélé avec le choix de refaire une CPGE, et négativement corrélé avec le fait d’avoir pensé à arrêter.

Conclusion

Cette enquête réalisée par l’APLCPGE permet de cerner la nature de du bien-être ou du mal-être des élèves en classe préparatoire. Rapport au stress, rapport à la scolarité et à l’apprentissage, qualité des relations au sein de la classe et au sein de l’établissement : tous ces indicateurs se révèlent extrêmement positifs en moyenne. Les étudiants se verraient en grande majorité refaire leurs choix d’orientation, bien qu’ils soient un certain nombre à avoir déjà sérieusement envisagé abandonner. Chose surprenante, les élèves font état d’un esprit de coopération plutôt que de compétition au sein de leur classe, surtout les élèves de la filière scientifique.

Au-delà de ces résultats généraux plutôt très favorables, on relève des différences selon les groupes. Ainsi, les filles et les élèves boursiers font souvent part d’une moins bonne expérience de la classe préparatoire. D’autres facteurs comme la filière ou l’année d’études jouent également un rôle. Bien entendu, ceux qui témoignent d’un bon rapport à la scolarité et d’une bonne qualité des relations au sein de la classe et au sein de l’établissement sont moins tentés d’arrêter et referaient le même choix s’il était à refaire.

Annexes

Glossaire

FilièreVoieAbréviationEffectifs dans l’enquête
ScientifiqueMathématiques, Physique et Sciences de l’IngénieurMPSI845
ScientifiquePhysique, Chimie et Sciences de l’IngénieurPCSI770
ScientifiqueBiologie, Chimie, Physique et Sciences de la TerreBCPST600
LittéraireLettresAL588
ScientifiquePhysique, Technologie et Sciences de l’IngénieurPTSI220
ScientifiquePhysique et Sciences de l’Ingénieur*PSI197
ÉconomiqueÉconomique et Commerciale Générale parcours Mathématiques appliquées et Économie, Sociologie et Histoire du monde contemporainECG ESH Appli194
ÉconomiqueÉconomique et Commerciale Générale parcours Mathématiques approfondies et Histoire, Géographie et Géopolitique du monde contemporainECG HGG Appro167
ScientifiqueMathématiques, Physique, Ingénierie et InformatiqueMP2I152
LittéraireLettres et Sciences SocialesBL144
ÉconomiqueÉconomique et Commerciale Générale parcours Mathématiques approfondies et Économie, Sociologie et Histoire du monde contemporainECG ESH Appro88
ScientifiqueTechnologie et Sciences IndustriellesTSI85
ÉconomiqueÉconomique et Commerciale Générale parcours Mathématiques appliquées et Histoire, Géographie et Géopolitique du monde contemporainECG HGG Appli84
ÉconomiqueDroit-ÉconomieD155
ÉconomiqueÉconomique et Commerciale TechnologiqueECT44
ÉconomiqueÉconomie et MathématiquesD240
LittéraireClasse préparatoire à l’École des ChartesChartes35
ScientifiqueTechnologie et BiologieTB19
LittéraireDiverses classes préparatoires aux écoles d’art (Arts Appliqués, Art et Design…)Art18
LittéraireLettres et Sciences HumainesLSH5
ScientifiqueAdaptation Technicien SupérieurATS2

* Pour les individus qui ont répondu « PSI » ou « PSI* » (des voies de deuxième année exclusivement) sans préciser la voie initiale, une catégorie à part « PSI » a donc été créé.

Construction des indicateurs

Dans l’enquête de l’APLCPGE figurent plusieurs batteries de questions concernant le rapport à la scolarité, les relations au sein de la CPGE et le bien-être dans l’établissement. Nous avons agrégé les questions suivantes pour créer des indicateurs (les distributions des réponses aux différentes questions sont disponibles dans le rapport) :

Rapport à la scolarité :

  • La scolarité en CPGE correspond à mes attentes
  • Les cours m’intéressent ; j’ai plaisir à apprendre
  • J’ai le sentiment de progresser sur le plan scolaire
  • J’ai progressé en termes de méthode de travail
  • Mes connaissances se sont étendues
  • C’est important pour moi d’avoir de bonnes notes
  • Je trouve que mes notes reflètent mon investissement
  • Je me sens suffisamment à l’aise en classe pour participer
  • Je rencontre des difficultés d’apprentissage
  • J’ai l’impression de perdre mon temps

Ces questions appellent des réponses au format « Pas du tout d’accord », « Plutôt pas d’accord », « Plutôt d’accord », « Tout à fait d’accord » ou « Je ne sais pas ». En mettant de côté les non-réponses ou les individus qui ne savent pas, j’attribue une note de 1 = « Pas du tout d’accord » à 4 = « Tout à fait d’accord », et on obtient une note entre 8*1-2*4=0 et 8*4-2*1=30. La moyenne de l’échantillon est à 21,9.

Relations au sein de la CPGE :

  • Les relations entre étudiants sont fondées sur la coopération
  • Les relations entre étudiants de la même filière que vous sont fondées sur la compétition
  • Un bon rapport règne entre les étudiants et les enseignants et personnels
  • Les étudiants font confiance à leurs enseignants
  • Les étudiants font confiance à l’équipe éducative (vie scolaire, infirmerie, direction…)
  • J’ai le sentiment que les enseignants font confiance à leurs étudiants

Ces questions appellent des réponses au format « Jamais », « Parfois », « Souvent », « Toujours » ou « Je ne sais pas ». En mettant de côté les non-réponses ou les individus qui ne savent pas, j’attribue une note de 1 = « Jamais » à 4 = « Toujours », et on obtient une note entre 5*1-1*4=1 et 5*4-1*1=19. La moyenne de l’échantillon est à 13,7.

Bien-être dans l’établissement (votre ressenti en CPGE) :

  • J’aime aller au lycée
  • J’aime les enseignements
  • J’apprécie les professeurs
  • J’aime retrouver mes amis
  • J’aime travailler avec mes amis
  • J’aime l’ambiance du lycée
  • J’aime l’ambiance au sein de ma classe
  • Je sais vers quelle personne me diriger si j’ai besoin de parler

Ces questions appellent des réponses au format « Pas du tout d’accord », « Plutôt pas d’accord », « Plutôt d’accord », « Tout à fait d’accord » ou « Je ne sais pas ». En mettant de côté les non-réponses ou les individus qui ne savent pas, j’attribue une note de 1 = « Pas du tout d’accord » à 4 = « Tout à fait d’accord », et on obtient une note entre 8*1=8 et 8*4=32. La moyenne de l’échantillon est à 26,3.

Bibliographie

Belghith, Feres, Fanny Bugeja-Bloch, Marie-Paule Couto, Odile Ferry, et Théo Patros. 2024. « Repères Conditions de vie – 2023 ». OVE : Observatoire de la vie Étudiante. Mars 2024.
Bewick, B., Koutsopoulou, G., Miles, J., Slaa, E., & Barkham, M. (2010). Changes in undergraduate students’ psychological well‐being as they progress through university. Studies in higher education, 35(6), 633-645.
Cobo‐Rendón, R., Pérez‐Villalobos, M. V., Páez‐Rovira, D., & Gracia‐Leiva, M. (2020). A longitudinal study: Affective wellbeing, psychological wellbeing, self‐efficacy and academic performance among first‐year undergraduate students. Scandinavian Journal of Psychology, 61(4), 518-526.
Denovan, A., & Macaskill, A. (2017). Stress and subjective well-being among first year UK undergraduate students. Journal of Happiness Studies, 18, 505-525.
du Toit, A., Thomson, R., & Page, A. (2022). A systematic review and meta-analysis of longitudinal studies of the antecedents and consequences of wellbeing among university students. International Journal of Wellbeing, 12(2).
Hernández-Torrano, D., Ibrayeva, L., Sparks, J., Lim, N., Clementi, A., Almukhambetova, A., Nurtayev, A., & Muratkyzy, A. (2020). Mental health and well-being of university students: A bibliometric mapping of the literature. Frontiers in Psychology, 11.
Kaya, M., & Erdem, C. (2021). Students’ well-being and academic achievement: A meta-analysis study. Child Indicators Research, 14(5), 1743-1767.
Margolis, L. & Senik, C. (2024). Je ne regrette rien : bien-être et réussite étudiante en classes préparatoires aux grandes école. Observatoire du bien-être du CEPREMAP.
Stamp, E., Crust, L., Swann, C., Perry, J., Clough, P., & Marchant, D. (2015). Relationships between mental toughness and psychological wellbeing in undergraduate students. Personality and Individual Differences, 75, 170-174
Schmidt, M., & Hansson, E. (2018). Doctoral students’ well-being: A literature review. International journal of qualitative studies on health and well-being, 13(1).
  1. Une deuxième vague de l’enquête, réalisée en consultation avec l’OBE, a été lancée en avril 2024. La première vague se concentrait sur les étudiants en début de deuxième année, la nouvelle vague interroge les étudiants en fin de première année.
  2. Le rapport complet (Louis Margolis et Claudia Senik, « Je ne regrette rien : bien-être et réussite étudiante en classes préparatoires aux grandes écoles », Observatoire du bien-être du CEPREMAP, Mars 2024.) est disponible en ligne.
  3. 94,7% des têtes de classe referaient ce choix, contre 89,6% pour ceux qui se voient loin devant (possible ennui en cours), 88,8% pour ceux qui ont du mal à s’évaluer, 88,5% pour ceux dans la moyenne et 79,4% pour ceux qui se sentent en retard.
  4. Voir la liste de questions en annexe. La construction des indicateurs est détaillée dans le rapport principal.