Cette dernière newsletter de l’année 2016 est placée sous le signe de la diffusion. Au cours des dernières semaines, nous avons crée un module web d’exploration de l’enquête trimestrielle sur le bien-être en France, traduit une page remarquable d’introduction aux recherches du bien-être subjectif et créé un carnet de recherche, ouvert à tous les membres du réseau, sur la plus importante plate-forme du genre.
Nous vous souhaitons de bonnes fêtes de fin d’année, et espérons vous retrouver en forme en janvier !
Module d’exploration des données
L’Observatoire finance depuis juin 2016 un module trimestriel de 20 questions sur le bien-être, posées en annexe de l’enquête de conjoncture auprès des ménages de l’Insee (enquête Camme). Afin d’aider les chercheurs à explorer ces données, nous avons créé un module interactif d’exploration, utilisable depuis n’importe quel navigateur internet.
Techniquement parlant, il s’agit d’une application Rshiny, aimablement hébergée sur le serveur de l’Observatoire Macro.
Si vous souhaitez y avoir accès, envoyez un mail à mathieu.perona@cepremap.org.
Diffusion des recherches
Our World in Data
Vous connaissez sans doute le site Our World in Data, lancé par des universitaires d’Oxford, dans le but de donner de la visibilité et de la lisibilité aux évolutions de long terme dans le monde. Bénéficiant d’un fort soutien institutionnel et financier (Nuffield Foundation, Bill and Melinda Gates Foundation), ce projet a consacré une de ses pages aux questions de bien-être.
Dans notre mission de diffusion de la recherche, nous avons réalisé une traduction de cette page, qui est désormais en ligne !
Les Carnets de l’Observatoire du Bien-être
Depuis une bonne décennie maintenant, les blogs scientifiques se sont développés comme un espace de partage et d’échanges au sein de la communauté. Ils ont été en particulier le lieu pour montrer et discuter de travaux en cours ou de résultats et observations intéressantes, mais trop légers pour faire l’objet d’une publication à part entière.
Mettre en place, animer et administrer un blog demande toutefois un investissement de long terme. Pour réduire ce coût, nous avons créé pour vous le Carnet de l’Observatoire du Bien-être sur la plate-forme Hypothèses.org, qui regroupe plusieurs milliers de carnets de recherche (le CNRS et l’EHESS en sont partenaires).
Vous êtes tous invités à y participer. Pour demander un accès, un mail à mathieu.perona@cepremap.org suffit !
Le compte Twitter du CEPREMAP, @CEPREMAP, a repris du service ! N’hésitez pas à nous abonner, et à nous faire suivre les annonces et informations susceptibles d’intéressés les abonnés au compte.
Les structures de recherche dans le monde
Le programme SHARE met à disposition des chercheurs une vaste enquête de panel sur les conditions de vie des personnes de plus de 50 ans en Europe.
Publications externes
How’s Life? 2017
L’OCDE a publié le 15 novembre dernier son rapport How’s Life. Très riche en enseignements, l’édition 2017 se focalise sur les thèmes des inégalités et de la perte généralisée de confiance dans les institutions démocratiques.
OECD (2017), How’s Life? 2017: Measuring Well-being, OECD Publishing, Paris. http://dx.doi.org/10.1787/how_life-2017-en
Cette parution est aussi l’occasion de ré-explorer la visualisation de ces résultats dans le Better Life Index.
Adult learning
The What Works Wellbeing Centre britannique a publié en novembre un rapport sur les relations entre apprentissages à l’âge adulte et bien-être. Au-delà de l’intérêt de cette revue de littérature, nous avons été séduits par l’orientation de ce rapport, qui prend le parti de classer les thèmes par degré de fiabilité des résultats. Cette orientation nous semble un excellent moyen de favoriser des actions publiques et privées fondées sur des résultats robustes plutôt que sur des résultats parfois spectaculaire mais à la reproductibilité douteuse.
Vu sur le web
“Subjective wellbeing and partnership dynamics: Same-sex relationships are no different”, Shuai Chen et Jan van Ours, 26 Novembre 2017, VoxEU
Sur des données néerlandaises, les auteurs confirment la contribution du mariage, et dans une moindre mesure de l’union libre, au bien-être, quelle que soit l’orientation sexuelle des couples concernés.